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Danse Latine à Dakar

Danse Latine à Dakar

Cours salsa on 1 et on 2, salsa cubaine, urban kizomba, bachata moderne et sensuelle, tango argentin, rock' n roll/swing. Notre devise:" Efficacité et décontraction".

MUSIQUES ET DANSES CUBAINES - De la conga à la salsa

adaltros-danse.over-blog.com — ARTICLES

Conga

L'instrument conga 

La conga apparaît au XVIIIe siècle à Cuba, mais elle est d'origine africaine (bantoue). C'est un instrument de percussion en forme de tambour à une membrane et qui se décline en différentes tailles, si bien qu'on en joue de plusieurs à la fois. Elle s'est répandue dans toute la musique latine.

Dans la salsa, les congas ont un rôle de premier plan : ils constituent la base du tumbao avec la basse et le guïro, véritable "colonne vertébrale" rythmique en remplacement du groove basse-batterie que l'on retrouve dans d'autres styles musicaux, c'est une des grandes différences au niveau du rythme entre la salsa et les autres styles de musiques.

Rythme et danse conga  - voir play list vidéos 1(plsv 1)


Le rythme binaire joué par celle-ci s'appelle aussi la conga , comme La danse, qui consiste en 3 pas de côté avant de lever un pied et de repartir dans l'autre sens.

Ce rythme est apparu vers 1550, lorsque les esclaves cubains ont pu se réunir dans des cercles appelés « cabildos », pour préparer l'épiphanie (la fête des rois, le 6 janvier), et danser dans la rue les dimanches.

Cette musique continue d'être jouée dans les carnavals de Cuba, dont le plus important est celui de Santiago.

En 1940, Arsenio Rodriguez va ajouter le rythme du guaguancó (une des formes de la rumba) joué par des congas à son orchestre, qui va devenir alors un « conjunto ». Ceci va révolutionner le son cubain et préfigurer la salsa.

 

La Tumba Francesa -  (voir plsv 1)

La Tumba Francesa (tumba est un mot congolais qui signifie "festivité" en langue bantoue) est un type de danse, chant et jeu de tambour extrêmement entraînant.

Elle est née avec l'arrivée à Cuba de propriétaires fonciers français qui, pendant la Révolution haïtienne de 1791, se sont enfuis de leur pays avec leurs esclaves. Plusieurs d'entre d'eux se sont refugiés dans des zones de l'est cubain, principalement dans les secteurs de Santiago de Cuba et de Guantánamo, et d'autres régions situées dans le centre de l'Île comme Cienfuegos et Matanzas.

Aujourd’hui, seuls deux des nombreux styles de danse de Tumba Francesa sont encore régulièrement exécutés : le masón, parodie espiègle des danses de salon françaises et la yubá, danse improvisée sur des rythmes de tambour frénétiques

   

La contradanza - (voir plsv 1)

La contradanza est un genre musical et une danse, version cubaine de la contredanse française, issue elle-même de la « country dance » née en Angleterre.

Vite adoptée dans l'île, la contredanse va se créoliser et se transformer en contradanza cubaine, constituée de deux mouvements lents : paseo et cadena, et deux plus vifs : sostenido et cedazo.

La contradanza va évoluer de plus en plus vers la danza, une danse où le couple danse face à face et indépendamment l'un de l'autre. Vers 1830, la contradanza va donner naissance à la habanera et en 1879 au danzón.

 

La habanera - (voir plsv 2)

Les habaneres espagnol-argentines sont nées vers 1830 La Havane, capitale de Cuba (Caraïbes), issue de la contradanza, qui se sont rapidement repandues en Argentine et dont le tango va deriver. La plus connue est « La Paloma » (La Colombe) composée vers 1860.

 

Le danzon - (voir plsv 2)

Ce sont les rythmes, les mélodies, les danses et les instruments de musique français qui vont constituer la matrice du danzón, considéré longtemps comme la danse nationale de Cuba.

Abolissant les pas compassés de la contradanza, le danzón  se rapproche des danses que nous connaissons aujourd’hui et se danse librement en couple.

 

La rumba - (voir plsv 2)

La rumba est un genre musical cubain, fait de chants et de percussion, qui s'est développé au XIXe siècle dans les milieux afro-cubains de la capitale, La Havane. C'est une musique faite de chants et de percussions..

La danse, la Guaguancó, s'articule autour du « vacunao » à signification érotique, symbolisé par un geste du danseur ou par un foulard qui va attraper la danseuse, et que celle-ci cherche à éviter tout le long de la danse.


Le son cubain - (voir plsv 2)

Le son est né dans la campagne d’Oriente (Est de Cuba)  la fin du 19ème siècle. Il est joué à ses débuts par un trio de musiciens : un « tres », un « bongo » et une « marimbula ». Au début du 20ème siècle, le tempo s'accélère et nombre de musicien passe à six, puis sept avec pour la première fois l'ajout d'une trompette comme instrument principal.

Le son est aussi une danse qui s'apparente au départ au danzon et qui évolue ensuite pour voir apparaître les premières figures et aboutir à un nouveau style appelé "casino".


Le boléro cubain - (voir plsv 3)

Le boléro cubain apparaît à la fin du XIXe siècle, dans la province d'Oriente, comme variante binaire et syncopée du boléro espagnol, marqué par la clave.  Influencé par la musique de variété américaine, le boléro cubain se transforme progressivement des pas proches du son ou du danzón.

Le boléro mexicain le plus célèbre est sans doute Bésame Mucho, composé par Consuelo Velásquez en 1941.  


Le mambo - (voir plsv 3) 

Le Mambo est un genre musical cubain, créé au début des années 1940, par le pianiste Dàmaso Pérez Prado à partir du Nuevo ritmo du danzón .  On disait du mambo, que c'était un rythme Afro-Cubain avec un mélange de swing américain. 

Cependant il est d'usage d'admettre une aute origine du  mambo, celui d'Orestes Lopez, un autre cubain, dont le rythme était plus dans le style charanga.

Contrairement aux autres danses cubaines le  mambo ne comporte guère de contacts.

La mode du Mambo  va durer jusqu'à l'arrivée du Cha-cha-cha en 1954.


Le Cha-cha-cha - (voir plsv 3)

 Le Cha-cha-cha est un genre musical inventé au début des années 1950 par le violoniste cubain Enrique Jorrin. Ce dernier avait remarqué que le mambo était parfois difficile à danser pour certains danseurs. Il en ralentit le tempo créant ainsi le Cha-cha-cha qui  plongea le monde dans une nouvelle frénésie.LeCha-cha-cha envahit New York en 1954, puis le monde entier. En Europe, le Cha-cha-cha Pépito mi corazon, de Los machucambos, fut le tube latin du milieu des années 1960 dans tous les Night clubs de la Côte d’Azur.

Le mot « Cha-cha-cha», provient du son produit par le frottement des pieds des danseurs sur le sol.

Le Cha-cha-cha était également appelé à son origine triple mambo. D'ailleurs, il succède à la mode du Mambo, mais devra affronter la concurrence du rock'n'roll, de la Bossa nova en 1958, puis de la pachanga en 1960.


La pachanga - (voir plsv 3)

La pachanga est un genre musical, mélange de merengue et de conga (Merenconga) inventé par Eduardo Davidson à Santiago de Cuba au début des années 1960, qui a succédé à la mode du cha-cha-cha.Il est rendu populaire à New York par le flûtiste dominicain Johnny Pacheco (certains ont alors pensé que le nom venait de Pacheco + charanga = pachanga).


La salsa - (voir plsv 3)

Elle est née dans la communauté portoricaine de New-York à la fin des années 1960, jouée par des charangas (orchestre comportant notamment une flûte traversière et des violons). Au fil des ans elle s’est étendue à la Colombie, au Venezuela, à panama…tout en intégrant d’autres rythmes latino-américains, sans toutefois perdre sa saveur cubaine.

Le mot salsa ne désigne pas un rythme spécifique mais un ensemble de rythmes.

La salsa se danse en couple et se compose de nombreux pas, de nombreux tours, d’ouvertures et autres figures. Progressivement codifiée, la salsa comporte aussi des variantes régionales, colombienne, portoricaine, cubaine…

  Source: Wikipédia - Isabelle Leymarie.

 

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B
Pour la première fois en France, une troupe de danseurs cubains présente un show exceptionnel sur les derniers grands tubes Pop !<br /> <br /> Que se passe-t-il lorsque des danseurs talentueux expriment leurs émotions à travers des chorégraphies allant de la danse classique à la street dance sur une musique latino-américaine, RnB ou hip-hop ? Une rencontre artistique où sensualité et intensité composent un spectacle à sensations !<br /> <br /> La formidable énergie des 19 danseurs laisse place également à des moments d’émotion, enflammés par un Live Band de 8 musiciens, les entrainant sur les hits de Beyoncé, Shakira, Usher, Enrique Iglesias, Jennifer Lopez, Prince et bien d’autres !<br /> http://www.ballet-revolucion.de/fr/
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